Édito
Certes, Noël approche. Mais justement, en raison de ces futures guirlandes, crèches, lumignons, et j’en passe, qui vont vous étourdir de liesse, je ne vais pas commettre l’affront de vous souhaiter un joyeux Noël. D’abord parce que vous allez tellement l’entendre dans les prochaines semaines que vous allez friser l’indigestion avant l’heure, ensuite parce que là n’est pas la visée d’Humus.
Outre l'éthique de la liberté heureuse défendue par Robert Misrahi, il m'a semblé qu’une sélection de textes rivalisant de noirceur serait bien plus porteuse et célébrerait, comme il se doit, le premier Noël d'Humus. Peut-être que certaines lignes sauront vous émouvoir, raviveront quelques blessures ou réveilleront un questionnement intime. Peut-être. Mais songez combien, en retour, vous apprécierez alors ce relâchement de Noël et ouvrirez vos paquets avec fébrilité ! Et reconnaîtrez qu’Humus a bel et bien fertilisé votre Noël 2015. Il vous est conseillé, toutefois, de vous munir d’une réserve conséquente de bons vins…
Sur ce, Humus compte bien vous retrouver en 2016. Alors ne perdez pas votre humour et ne laissez pas, non plus, fuir trop loin larmes et bile noire.