PUBLICATION | La pensée tragique traverse l’irréductible déchirure de l’homme, considérant, outre les tourments auxquels il est exposé, sa vocation, comme celle de toute chose, à la mort et à l’oubli.
Harry Haller, le « Loup des steppes », est un être solitaire et déraciné. Exilé en ce monde, ne prenant guère part au festin de la vie, il mène l'existence d’un « suicidé ».
Avec poésie, humour et sensibilité, l’écrivaine islandaise Auður Ava Ólafsdóttir nous entraîne sur les pas égarés de Jónas Ebeneser, animé de l'intention de se suicider.
Les livres que j'ai aimés en 2021. Eva Baltasar, Nicolas Bouvier, Marcel Conche, Frédéric Gros, Franz Overbeck, Arnaldur Indridason, Michel Lambert, James Salter, Lydie Salvayre, Joël Vernet, Marguerite Yourcenar...
L’école épicurienne entend dépouiller l’élan religieux de toute superstition, estimant que les dieux, installés au loin dans les inter-mondes, sont radicalement séparés des hommes.
Peut-on saisir le souffle de l’horreur, en dessiner la figure à travers les visages de ceux qui l’ont laissé commettre ? Le roman d'Hubert Mingarelli, La Terre invisible, nous plonge en juillet 1945 dans l’Allemagne occupée.